Donner aux
médecins
spécialistes
les moyens
de garder le
système en santé,
ça serait malade !

Nos propositions

  • Un dialogue de bonne foi

    Le projet de loi 106 propose de modifier unilatéralement les conditions d’exercice des médecins, sans passer par la voie de la négociation.

    Les médecins sont prêts à faire leur part, mais demandent les outils, les ressources et les conditions adéquates pour soigner leurs patients. La seule voie responsable est celle d’un dialogue de bonne foi.

    En imposant un régime de performance lié à la rémunération, le gouvernement risque de nuire à la qualité des soins, particulièrement pour les populations vulnérables. Cette mesure pourrait aussi décourager la relève médicale et accélérer le départ des médecins expérimentés.

  • L’obtention des
    ressources nécessaires 

    Les médecins spécialistes veulent soigner leurs patients, mais ils manquent cruellement de ressources.

    Sur le terrain, les blocs opératoires restent fermés faute de personnel ou de financement, l’accès aux plateaux techniques est limité, et les cabinets médicaux sont sous-financés. Pendant qu’on exige des médecins d’en faire plus, aucune cible n’est imposée au ministre ni à Santé Québec. Cette imputabilité à sens unique est inacceptable.

  • Un meilleur accès aux soins 

    L’accès aux soins est directement compromis par des obstacles bureaucratiques et un manque criant de personnel dans le réseau de la santé. Les médecins spécialistes sont souvent confrontés à des délais administratifs, à des processus lourds et à des restrictions qui ralentissent leur capacité à traiter les patients efficacement. 

    Pour améliorer l’accès aux soins, il faut lever les freins bureaucratiques et investir dans les équipes médicales. C’est une condition essentielle pour permettre aux médecins de faire ce qu’ils font le mieux : soigner.

  • Une gestion adaptée aux besoins locaux

    Pour répondre efficacement aux besoins des communautés, le réseau de la santé doit s’appuyer sur une gestion qui valorise l’expertise locale. Les médecins spécialistes, formés pour évaluer, diagnostiquer et traiter selon les meilleures pratiques, jouent un rôle clé dans cette approche. Leur autonomie clinique est essentielle pour permettre de prendre les meilleures décisions pour leurs patients, en fonction de leur expertise et des réalités du terrain.

    Cette autonomie est gage de qualité, d’efficacité et de réactivité. La remettre en question, c’est risquer de transformer le système en une machine impersonnelle, moins apte à répondre aux besoins réels des patients. Or, l’hypercentralisation du réseau de la santé menace cette autonomie en imposant des directives uniformes, souvent déconnectées des réalités régionales.

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Deux médecins
Deux médecins

Qui est
la FMSQ ?

Créée en 1965, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) regroupe les médecins des 59 spécialités médicales reconnues au Québec qui œuvrent dans le réseau de santé public. Elle regroupe plus de 36 associations médicales et 11 000 médecins spécialistes.

Sa mission :  défendre et soutenir les médecins spécialistes de ses associations affiliées qui œuvrent dans le système public de santé, tout en favorisant des soins et des services de qualité pour la population québécoise.

Visiter le site de la FMSQ